•  C'est vers 21 heure que j'arrivais devant une jolie maison aux barrières blanches. Il pleuvait maintenant des cordes et ce fut un supplice que de me rendre jusqu'à la porte. A peine un pas dehors que j'étais trempé de la tête aux pieds.

     

     J'appuyais sur la sonnette et entendis clairement le dig-dong à l'intérieur. Mais personne ne bougea, pas le moindre bruit de pas ou de mouvement. Je tournais la tête vers la fenêtre pour constater qu'il y avait bien de la lumière. Elle devait être là !

     J'appuyais une nouvelle fois, et encore une fois, je me pris un énorme vent.

     Au bout de 10 minutes, elle dut avoir pitié de moi car elle se décida à ouvrir la porte.

    "Tu plaisantes ! Je suis trempé ! m'exclamais-je en frottant mes pieds sur le tapis.

    -Pauvre chéri ! répondit Laura lacement en retournant vers son salon.

    -Hey, tu m'embrasses pas ? me plaignis-je en attrapant son bras pour la faire se tourner vers moi.

    -Tu m'as posé un lapin au cinéma, je te rappelle ! 

    -Excuse moi, Gabriel avait besoin de moi, il n'est rien sans son frère, mentis-je."

    De ma longue expérience avec les filles, mieux valait ne pas leur dire qu'on leur avait posé un lapin pour une autre fille.

    "Mais j'ai ramené des pochettes de sang que je suis allé chercher à l’hôpital avant de venir ici ... me rattrapais-je.

    -Donnes moi ça, dit-elle en me prenant des mains."

     Elle s'assit sur son canapé et commença à siroter sa boisson en regardant l'écran de télévision. Alors je tentais de me rattraper à cette instant.

    "J'ai deux places pour un opéra à Richmonde demain soir.

    -Tu m'invites ? demanda-t-elle en esquissant un sourire qu'elle tenta de ma dissimuler.

    -Bien sur, pour me faire pardonner."

     Je m'approchais alors d'elle doucement, pour l'allonger sur le divan, tout en commençant à embrasser ses douces lèvres. Elle s'écarta brusquement de moi.

    "Dante à quoi tu joues ? On vient à peine de se rencontrer, on ne se connait même pas.

    -Justement, j'ai envie de te connaitre ! me justifiais-je.

    -C'est pas en m'allongeant sur mon canapé que ça risque d'arriver ..."

     Elle avait l'air sérieuse. Ce fut bien la première à résister à mes caresses et baisers. Je me rassis alors essayant de calmer mes ardeurs.

     Au lieu de passer la nuit à faire des galipettes, on la passa à discuter, de ce qu'on aimait, de ce qu'on voulait faire de notre immortalité, et tout un tas d'autre chose, qu'il était rare pour moi de partager.

     

    (Thunderstruck - 2Cellos)

     

    Le lendemain c'est chapeau noir vissé sur la tête, veste de costume noir sur une chemise blanche que j'étais venu chercher ma cavalière. Qui était éblouissante dans sa robe fourreau rouge fendu jusque sa cuisse.

      On était plutôt bien installé dans les gradins, la salle était magnifique tout en dorure, les musiciens accordaient leurs instruments dans la fosse. Puis les chanteurs commencèrent à se présenter sur scène. Je n'étais pas particulièrement sensible à ce genre de spectacle, ce n'était pas tout à fait mon genre, mais c'était pour lui faire plaisir que je l'avais emmené, en plus elle semblait contente d'être là à coté de moi.

      A l'heure de l'entracte, un petit creux me poussa à proposer à mon rencard une petite collation. Mes crocs sortirent lentement. Je lui tendis la main pour l'encourager à suivre mon exemple, mais elle sembla hésiter. Comme si pour elle c'était mal de ce nourrir, alors que c'était notre nature ! Puis elle eu comme un dé clique et se jeta sur son voisin pour le saigner. Je me précipitais pour bloquer les portes de sorties, et on pu se nourrir jusque plus soif.

     

     La faim étant lié à la libido chez les vampires, je déchirais la robe de ma compagne pour sentir sa peau contre la mienne, tout en la déposant délicatement sur le sol où le sang coulait de toutes parts. Tout le monde y était passé, femmes, hommes, enfants, tous morts.

     Ce fut la meilleure partie de jambes en l'air de ma vie ! Elle gémissait sous chacun de mes mouvements de bassin, et me suppliais de continuer. Je ne me faisais pas prier. Je glissais mes doigts dans sa longue chevelure, et de mon autre main caressais sa poitrine. J'étais au bord du gouffre, mais je faisais tout ce qu'il fallait pour l'emmener avec moi. Mission accomplie, elle se mit à jouir en même temps que moi. 

     Je m'affalais sur le sol, juste à coté de la sublime créature qui n'en revenait toujours pas de l'orgasme qu'elle venait d'avoir. J'en profitais pour regarder sa silhouette, une poitrine rebondie, un ventre ferme, et de longues jambes, de plus elle était couverte de sang. Elle avait tout ce que j'aimais chez une femme, physiquement comme mentalement. Elle se tourna vers moi, posant sa tête sur mon torse, je passais un bras autour de son corps nu pour la rapprocher de moi. 

     

    * * * * * * * * * * *

     

    Voilà, deuxième chapitre, un peu plus sanglant que le premier. J'espère que ça vous a toujours plu ! Et oui, cette fois ci, c'était du point de vu de Dante. J'espère que vous ne vous êtes pas perdu dans la narration. Je changerais souvent de point de vue au fil des chapitres. Je vous retrouve prochainement pour la suite.

    A bientôt :) 


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