•  

    Un peu plus tard dans la soirée, j'étais descendu avec Dante dans le salon, nous nous câlinions sur le canapé, ses bras m'enlaçaient tendrement.

     Gabriel et Amelia firent leur entrée dans la pièce, je me levais pour aller les saluer, sous le regard perplexe de mon petit ami.  

    "Laura, Comment ça va depuis le drame ? me demanda Gabriel."

    De quel drame parlait-il ? 

     Je voulu interroger Dante dû regard mais à la place je vis Amelia planter un pieu dans le coeur de l'homme que j'aimais. Dante hurla de douleur !

     

     Je hurlais et me réveillais en sursaut, Dante se réveilla instantanément. Il décolla les cheveux collés par la sueur de mon front. 

    "Ce n'est rien, ce n'est qu'un cauchemar. Tu es en sécurité, je suis avec toi. Rien ne peut t'arriver, tenta-t-il de me rassurer."

     

     Après avoir repris un peu mes esprits, je me blottis dans les bras de Dante. 

    "Tu as raison, répondis-je sans conviction. Je t'aime.

    -Moi aussi ma chérie."

    Il m'entoura de ses bras protecteurs et posa un baiser sur le haut de ma tête. Berçais par son souffle, qui à force de vouloir imiter celui des humains était devenu presque naturel, je me rendormis en essayant d'oublier cet affreux cauchemar. Mais un mauvais pressentiment restait là. 

     

    * * * * * * * * * * 

     

     Il n'y avait plus que deux heures avant la sonnerie finale, je jetais les cahiers dont je n'avais plus besoin dans mon casier. Mais au fond de ce dernier, je vis briller quelque chose. Je poussais les obstacles, et tombais sur un médaillon. Un sourire apparu sur mes lèvres, une vague de nostalgie m'envahissant.

     Ce médaillon en or avait appartenu à ma mère, il était ovale, les armoiries de la famille y était gravées, incrustées de pierres précieuses. A l'intérieur, était peint un portait de moi alors que je n'étais qu'un bambin, derrière cette petite peinture, il y avait tout les portraits des femmes qui étaient comme moi des Lamia Superstites, mes ancêtres. Je refermais ma main sur ce dernier, et le portais à mon cœur. Fermant les yeux, je repensais à mon enfance, ces quelques années d'insouciances, où la vie était simplement belle.  

     Je sentis le médaillon m'échapper des mains, ouvrant les yeux, je me retrouvais nez à nez avec la pimbêche de service qui avait mon collier. 

    "Rend le moi, ordonnais-je.

    -Tu me donnes quoi en échange, dit-elle en faisant tourner la chaîne autour de son index.

    -C'est un collier qui me vient de ma mère, alors rends le moi, insistais-je en tendant ma main vers elle. 

    -Hum, laisses moi réfléchir, ... non ! s'exclama-t-elle joyeuse. Il doit valoir une petite fortune !"

    (Dear Insanity - Asking Alexandria)

     Elle tenta de repartir, mais je l'attrapais par les cheveux, furieuse. Je perdis le contrôle de mon corps, elle vacilla et failli perdre l'équilibre, je lui arrachais des mains le collier, et lui brisa la nuque devant un parterre de jeunes adolescents qui se mirent à hurler et à paniquer. Je me retournais fière tout en enfilant le médaillon à mon cou. 

     Gabriel avait suivi toute la scène, et m'avait immédiatement ramené au manoir, ses yeux lançaient des éclairs. Sans avoir mon consentement, mon corps se débattit de l'étreinte  ferme du vampire blond. 


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :