• (Sleepwalking - Bring Me The Horizon)

     

    Chapitre 5 : Sleepwalking

     Quand je me réveillais, il faisait complètement noir dans la chambre. C'était un magnifique rêve que j'avais fait cette nuit, Dante m'obsédais complètement. J'avais put sentir son odeur, avoir la texture de sa peau sous mes doigts, sentir ses baisés sur ma peau. Mon imagination était un peu trop débordante.

     Pourtant en me relevant, je me rendis compte, que je n'étais pas dans ma chambre, une masse sombre couché à mes côtés. Quel ne fut pas ma surprise en voyant que tout ce que je me rappelais était vrai ! 

     Je rapprochais mon visage de celui du vampire. Il ouvrit d'un coup ses yeux et chuchota un bouh en relevant les sourcils. J'étais tellement concentré à le regarder dormir que cela me fit sursauter. Il m'embrassa tout de suite après sans me demander mon avis. Mais lorsque je me rendis compte qu'il était 7 heure du matin, je lui demandais où était la salle de bain pour me préparer pour le lycée. Je pris une bonne douche chaude qui acheva de me réveiller. 

    Chapitre 5 : Sleepwalking

     

     Alors que je me préparais devant le miroir, je demandais à l'homme appuyé contre la douche : "Donc ... comment te dire ?

    -Tu peux tout me dire, ajouta Dante.

    -Nous sommes petits amis ? Ou bien juste de très bon amis ? 

    -Comme tu veux ! répondit-il joyeusement."

     Je fus un peu déçu par sa réponse, elle ne m'avançait en rien. 

     Quand je me retournais, le brun avait posé un genou à terre. 

    "Je suis très théâtrale ! Laura, voudrais-tu être ma petite amie ?"

    A le voir agenouillé devant moi, je ne pus m'empêcher de sourire. Un oui de la tête de ma part, et il se releva pour me prendre dans ses bras. 

    Chapitre 5 : Sleepwalking

    "Maintenant prépares toi vite, que je te conduise au lycée, déclara mon petit ami en me donnant une fessée."


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  •  J'avais pris la décision de retourner dans le lycée car, étant donné que Black Stone était une petite ville, et que les gens s'étaient habitué à me voir comme une lycéenne, je ne voulais pas me faire remarquer en abandonnant l'école. Même si les cours que j'avais été loin d'être du neuf pour moi. 

     Abbie avait réussie à me retrouver dans les couloirs pour me poser toutes sortes de questions sur le pourquoi du comment j'étais parti et surtout pourquoi j'étais revenue. J'avais alors inventé des histoires fantasmagoriques. La blonde buvait mes paroles.  

     A l'heure du déjeuner, je retrouvais Gabriel et Amelia au réfectoire. 

    "Quel sourire lumineux ! s'exclama Amelia ! Je pense que tu as passé une bonne nuit ! 

    -Oh oui, lui répondis-je avec toujours ce sourire fixé sur mes lèvres depuis ce matin."

    Je leur racontais, tout en cherchant une table où s'asseoir, un plateau dans les mains.

     Une fois assit, la conversation s'orienta vers Ethan que j'avais vu complètement défoncé ce matin.

     

    "Laura ?! demanda soudainement Gabriel."

    Je tournais mes yeux vers lui, puis suivi son regard. Je retirais alors précipitamment ma main de sa cuisse, confuse. Je n'avais jamais voulu faire ça ! Je me confondis en excuse, et me sauvais en laissant mon repas sur la table. Les maux de crane revenaient à la charge. 

     Je me rendais dans les toilettes pour m'y enfermer et me mis à cogner ma tête contre le mur. Faites que ça s'arrête ! Du sang se mit à couler du haut de mon front, et les larmes inondaient mon visage. 

     Enfin les douleurs se calmèrent. Je m'appuyais contre les lavabos et passais de l'eau froide sur mon visage, essayant en même temps de faire partir le sang séché et le noir de mes yeux qui avait coulé. 

     Ma voiture n'étant toujours pas revenue de Louisiane, et ne pouvant appeler Gabriel et Amelia après le léger incident, ce fut le numéro de Dante qui fut composé. Le vampire brun arriva immédiatement. 

     

     Une fois au manoir, j'allais directement me coucher dans le lit du beau brun, me sentant nauséeuse et affaiblie. 


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  •  Le lendemain, je passais ma journée à éviter Gabriel après le geste déplacé que ma main avait eu, j'avais tellement honte ! Mais Dante ayant mare de me voir tel une larve dans la maison, me força à sortir, et nous nous promenâmes près des cascades, entre deux averses, des rayons de soleil firent leur apparition. Je n'aurais jamais pensé que Dante avait aussi ce petit coté romantique en lui.  

     Le soir venu, confortablement assis dans le canapé à coté de la cheminé dans laquelle crépité un feu de bois, lisant un livre, je fus interrompu par un Dante torse nu, dévoilant ses abdominaux sculpturaux. Tout en enfilant un t-shirt, il me dit : "Bon bébé, j'ai une petite soif, je vais chasser ma nourriture, je reviens dans une petite heure."

    Il vint m'embrasser, et se dirigea vers la porte. 

     Sans contrôler le moindre de mes mouvements, mon corps se leva, et alla le rejoindre. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, ses mots sortirent de ma bouche : "Tu ne veux pas que je t'accompagne ?

    -Si si bien sur ! J'aimerais vraiment. Mais je pensais que la vue du sang t'effrayais, dit il de air narquois."

    Attendant une réponse, je touchais ses pectoraux du bout du doigt en lui passant devant et sortie en lui faisant un clin d’œil. C'était comme si j'agissais en temps que spectatrice de mes propres actes. 

    (Out Of Control - Glamour Of The Kill)

     Main dans la main, nous marchions dans les quartiers malfamés sur le bord de la route conduisant à Richmonde. Les lampadaires éclairaient faiblement la route, se coupant même parfois par intermittence. Les murs des vieux entrepôts étaient tagués de toutes les couleurs, et des déchets séjournaient sur le bord du trottoir. Au loin, un petit groupe, des capuches sur la tête, étaient entrain de décorer un mur. Ma main lâcha celle de Dante, et mes jambes marchèrent vers le groupe. J'étais aveuglé par le sang que j'allais boire. En me rapprochant, je sentais l'alcool et la drogue qui émanaient de ce gang louche.

    Enfin ils me voient approcher, et se mettent à glousser en pensant faire de moi une victime. Je leur souris de plus belle, et me joins à eux. 

    "Tu t'es perdue ma belle ? demanda l'un, une lueur lubrique dans les yeux. 

    -Oui, je pensais que vous pourriez m'indiquer le chemin, répondis-je innocemment."

    Un des garçons passe son bras autour de mon cou, tandis qu'un autre me met la main aux fesses. Mes crocs descendirent sans attendre et je me tourne vers celui qui me tenait pour plonger dans sa gorge. Le liquide si chaud empli mon estomac, dans un sentiment de puissance, de désir et de soif encore plus forte. 

     Subitement, je repris le contrôle de mon corps et me sauvais le plus vite possible du carnage tout frai. 

     Dante me retrouva un quart d'heure plus tard dans son lit entrain de sangloter. J'avais encore plus mal à la tête que précédemment, et de ne pas savoir ce qui se passait me terrifié ! Pourquoi ne pouvais-je pas avoir une vie normale ! Le beau brun me demanda alors sourire aux lèvres : "Qu'est ce qu'il y a ? Je croyais que tu voulais te nourrir, et tu es partie en courant, tu avais peur de ne pas être à la hauteur de mon incroyable don pour la chasse ?

    -Dante, c'est vraiment pas le moment de rire ! Il y a quelque chose qui ne va pas chez moi !"

    Une larme de sang perla le long de ma joue, fichu sang ! Dante passa son doigt dessus et le porta à sa bouche. Puis il m'embrassa doucement et tout en me retenant, m'allongea sur le lit. Nous restâmes blotti l'un contre l'autre durant de longues minutes. 

     


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    Un peu plus tard dans la soirée, j'étais descendu avec Dante dans le salon, nous nous câlinions sur le canapé, ses bras m'enlaçaient tendrement.

     Gabriel et Amelia firent leur entrée dans la pièce, je me levais pour aller les saluer, sous le regard perplexe de mon petit ami.  

    "Laura, Comment ça va depuis le drame ? me demanda Gabriel."

    De quel drame parlait-il ? 

     Je voulu interroger Dante dû regard mais à la place je vis Amelia planter un pieu dans le coeur de l'homme que j'aimais. Dante hurla de douleur !

     

     Je hurlais et me réveillais en sursaut, Dante se réveilla instantanément. Il décolla les cheveux collés par la sueur de mon front. 

    "Ce n'est rien, ce n'est qu'un cauchemar. Tu es en sécurité, je suis avec toi. Rien ne peut t'arriver, tenta-t-il de me rassurer."

     

     Après avoir repris un peu mes esprits, je me blottis dans les bras de Dante. 

    "Tu as raison, répondis-je sans conviction. Je t'aime.

    -Moi aussi ma chérie."

    Il m'entoura de ses bras protecteurs et posa un baiser sur le haut de ma tête. Berçais par son souffle, qui à force de vouloir imiter celui des humains était devenu presque naturel, je me rendormis en essayant d'oublier cet affreux cauchemar. Mais un mauvais pressentiment restait là. 

     

    * * * * * * * * * * 

     

     Il n'y avait plus que deux heures avant la sonnerie finale, je jetais les cahiers dont je n'avais plus besoin dans mon casier. Mais au fond de ce dernier, je vis briller quelque chose. Je poussais les obstacles, et tombais sur un médaillon. Un sourire apparu sur mes lèvres, une vague de nostalgie m'envahissant.

     Ce médaillon en or avait appartenu à ma mère, il était ovale, les armoiries de la famille y était gravées, incrustées de pierres précieuses. A l'intérieur, était peint un portait de moi alors que je n'étais qu'un bambin, derrière cette petite peinture, il y avait tout les portraits des femmes qui étaient comme moi des Lamia Superstites, mes ancêtres. Je refermais ma main sur ce dernier, et le portais à mon cœur. Fermant les yeux, je repensais à mon enfance, ces quelques années d'insouciances, où la vie était simplement belle.  

     Je sentis le médaillon m'échapper des mains, ouvrant les yeux, je me retrouvais nez à nez avec la pimbêche de service qui avait mon collier. 

    "Rend le moi, ordonnais-je.

    -Tu me donnes quoi en échange, dit-elle en faisant tourner la chaîne autour de son index.

    -C'est un collier qui me vient de ma mère, alors rends le moi, insistais-je en tendant ma main vers elle. 

    -Hum, laisses moi réfléchir, ... non ! s'exclama-t-elle joyeuse. Il doit valoir une petite fortune !"

    (Dear Insanity - Asking Alexandria)

     Elle tenta de repartir, mais je l'attrapais par les cheveux, furieuse. Je perdis le contrôle de mon corps, elle vacilla et failli perdre l'équilibre, je lui arrachais des mains le collier, et lui brisa la nuque devant un parterre de jeunes adolescents qui se mirent à hurler et à paniquer. Je me retournais fière tout en enfilant le médaillon à mon cou. 

     Gabriel avait suivi toute la scène, et m'avait immédiatement ramené au manoir, ses yeux lançaient des éclairs. Sans avoir mon consentement, mon corps se débattit de l'étreinte  ferme du vampire blond. 


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     Une fois à l'intérieur de la demeure, il me força à m'asseoir sur le canapé. 

    "Tu es devenues folle ma parole ! commença-t-il en essayant de ne pas se mettre à hurler.

    -Ne commence pas à me faire la morale, tu n'es ni mon père, ni mon frère ! Cette fille n'avait qu'à pas prendre mon coller, j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux. 

    -Tu ne peux pas tuer des gens comme ça ! Tu as quel age, 15 ans ? Qu'est ce qu'il t'arrive Laura, tu es bizarre !

    -Tu me connais assez bien pour savoir que les répercussions ne m'atteigne pas, répondis ma bouche.

    -Tu entends quoi par là ? demanda-t-il surpris. 

    -Rien ... Viens t'asseoir à coté de moi. Tu sera plus à l'aise pour réfléchir à comment réparer mes erreurs. 

    -Non c'est bon, dit-il en recommençant à faire les cents pas. 

    -Tu as peur que je te mange ?"

     

     Il s'assit donc, et continua à réfléchir. 

    "Tu te tracasses toujours pour rien, tu n'as pas changé ..."

    Avant qu'il ne puisse me répondre, je l'embrassais. 

    Il m'attrapa par le cou et me poussa en arrière. 

    "Khristina, ça faisait longtemps.

    -Peut être un peu trop ! 

    -Qu'est ce que tu fais dans le corps de Laura ?

    -Tu me manquais Gabriel, répondit Khristina avec ma bouche. Tu ne croyais pas être le seul à avoir une sorcière dans ton camps quand même !

    -Qu'est ce que tu veux ?

    -Toi, comme toujours !"

    Je suivis le regard de Gabriel, et m'aperçus qu'Amelia était derrière moi. Elle lança une seringue rempli de verveine que les frères Calvelli gardait précieusement à Gabriel qui me la planta dans le cou.  


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