• Il faisait bon vivre à notre table, nous étions des gens normaux, une bande d'ami qui rigolaient ensemble, se racontant des anecdotes marrantes, des histoires du passée.

    "Alors c'était comment la vie avant ? Quand vous étiez humain, demandais-je à Gabriel et Dante. 

    -C'est simple ! J'ai toujours été le plus beau ! s'exclama le vampire brun, en faisant les yeux doux, tout en mettant son nez dans mon cou pour y déposer un baiser.

    -Trêve de plaisanterie, vous voulez vraiment connaitre l'histoire ? commença Gabriel.

    -Oui mon chéri, acquiesça Amelia, en souriant à son amant tout en posant sa main sur la sienne."

    (The End - The Doors)

    "Très bien, je suis né en 1847 et Dante 1843. Nos parents étaient de riches propriétaires venus d'Italie. Mère est morte de la tuberculose alors que je n'avais que 14 ans. Notre père Giusseppe Calvelli était l'un des hommes les plus respectés de la ville. Je vivais comme n'importe quel jeune de cette époque, j'étais trop jeune pour aller à la guerre de sécession avec Dante.

    -Seul preuve de son courage, s'exclama Luna.

    -En 1864, mon père accueilli chez nous une jeune orpheline. Ces parents étaient morts dans un incendie, enfin c'est ce qu'elle nous racontait. Environ une semaine plus tard, Dante revint chez nous, il rencontra cette jeune femme du nom de Khristina. Tout deux, nous mimes à la courtiser, ce qui créa bien évidemment des tensions entre nous. Elle en jouait, et nous tombâmes follement amoureux d'elle tous les deux. 

    Au bout de quelques semaines, elle nous dévoila son secret : c'était une vampire. Et nous nous mîmes à la protéger, pour tout compliquer, notre propre père chassait les vampires. Ayant eu vent de quelques histoires de vampire, père réunit un conseil de chasseurs, et ils partirent à la chasse pour trouver le responsable des carnages. 

    Nous avions beau cacher Khristina, ils l'a trouvèrent, père nous renia, nous n'étions plus ses fils. Ils l'emmenèrent pour se rendre au bûcher. Dante et moi voulions la sauver.

    Alors que nous étions sur le point de la libérer, mon père nous exécuta sans remord, il tua ses propres enfants. 

    Le lendemain, je me réveillais dans une ruine au milieu des bois. ma chemise était taché de sang et il y avait un trou dans le tissu là où la balle était passée. La servante de Khristina, une puissante sorcière, m'accueillit. Elle m'avoua que Khristina nous faisait boit son sang sans que nous le sachions et afin que nous achevions notre transformation, il fallait que nous nous nourrissions de sang humain.   

    Dante, lui était inconsolable, il voulait se laisser mourir, il n'avait plus de raison de vivre disait-il. Je le laissais et parti voir si père regrettait d'avoir tué ses fils. Je retrouvais facilement notre maison. Il n'en fut rien, il voulut m'achever mais je le repoussais de toutes mes forces et il s'embrocha dans le pieu qu'il me destinait. Sans savoir ce que je faisais, je me suis nourri de son sang. 

    Quand je suis retournais aux ruines avec une humaine, j'obligeais Dante à boire le sang ...

    -A cette époque, je ne comprenais pas pourquoi tu m'avais forcé ! Je pensais que Khristina était belle et bien morte et pas qu'elle nous avait embobiné une fois de plus.

    -Je t'aimais, et t'aime toujours mon frère ! s'exclama Gabriel. Avant de rencontrer Khristina, nous étions inséparable, on nous appelait les frères Calvelli sans nous différencier l'un de l'autre. Là où tu étais, je n'étais pas bien loin. Je regrette parfois ce temps ... Je ne pouvais pas te laisser mourir. 

    -Donne pas dans la pleurnicherie ! se plaignit Dante. Au faite Laura, demain c'est l'anniversaire de la ville, et ils font une petit fête. Me ferais-tu l'honneur de m’accompagner ? La dernière fois Gabriel accompagnait la femme que j'aimais, je ne laisserais pas l'histoire se répéter. 

    -J'en serais ravi monsieur Calvelli, m'exclamais-je.

    -Ah oui c'est vrai ! s’écriât Amelia. Je fois finir l'un des chars pour la parade !  

    -Oh je veux venir aussi ! ajouta Luna en faisant des yeux de chien battu vers Gabriel.

    -Seulement si tu promets de nous acheter à tous de la barbe à papa, posa comme condition le vampire blond. 

    -Pas de problème ! Mais je suis vraiment obligé pour Dante ? 

    -Ne t'inquiète pas, je mangerais la sienne, répondis en souriant à la belle blonde."

    Nous continuâmes sur une notre plus joyeuse et finîmes la soirée autour de pochettes de sang dans le grand salon de manoir. 


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  •  

    Encore une bonne soirée en perspective ! Je me préparais lentement, prenant soin de moi dans la salle de bain. Dante quand à lui était sur le lit, il me regardait par l’entrebâillement de la porte. 

    "Alors, tu as bientôt fini ? J'aimerais prendre une douche si tu permets, ronchonna-t-il. 

    -Oui ! Si tu n'es pas content, je ne me maquille pas, et tu auras une horreur pour t'accompagner ! 

    -C'est bon continue alors ! 

    -Je t'emmerde, rétorquais-je faussement en colère. 

    -Moi aussi je t'aime."

     

    Alors que je venais de finir, rien que pour l'embêter un peu plus, je restais 5 minutes dans la pièce.

    "J'ai fini tu peux y aller, annonçais-je en sortant de la salle de bain. 

    -Ah enfin, s'exclama-t-il."

    Je passais à coté de lui, et vis par dessus mon épaule qu'il me suivait des yeux.

    "Waouh ! ça vaut le coup d'attendre ! Je comprend pourquoi tu mets autant de temps : ravalement de  façade, dit Dante avec son sourire en coin.

    -Je ne te permet pas, et il serait temps que tu fasses de la muscu toi, répliquais-je.

    -C'est bon j'arrête. Tu veux venir avec moi prendre une douche en signe de paix ... Ah merde, j'avais oublié, faut pas enlever tout le ciment que tu as sur le visage."

    Je lui balançais un oreiller, il le prit en pleine figure.

    "Ouch, dit-il.

    -Il ne faut pas me chercher, répondis-je en le pointant du doigt."

    Dante referma sur lui la porte de la salle de bain. Ce fut le second Calvelli qui entra alors dans la pièce.

    "Je peux entrer ? Aucun risque de voir Dante nu ?

    -Non c'est bon Gabriel, dis-je en pouffant.

    -On y va ! s'exclama-t-il."

    Dante passa sa tête par l’entrebâillement de la porte : "Déjà ! J'ai pas pris ma douche !"

    Gabriel ne prit pas la peine de lui répondre, et laissa la porte de la chambre ouverte en partant. Je souri joyeusement à Dante. 


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  • Nous nous sommes retrouvés à cinq dans la voiture d'Amelia, cette dernière au volant, Gabriel à ses cotés, et Luna, Dante et moi sur la banquette arrière.

    Dante se remit à râler, je posais immédiatement ma main sur sa bouche pour le faire taire. Puis l'embrassais, laissant glisser ma main sur son cou. 

    "Nous faites pas de bébé Dante ! Ce serait le pire que le monde puisse connaître, dit Luna."

    Dante lui répondit avec un élégant geste impliquant son majeur, tout en continuant de m'embrasser, ses lèvres sensuelles ne cessaient de jouer avec les miennes. 

     

     Il faisait bon vivre sur la place de la ville juste en face de la mairie. Amelia eut du mal à se garer, il y avait une grande foule agglutinée sur l'esplanade centrale. Une estrade avait était construite, sur laquelle le maire serrait des mains sans compter. 

    Gabriel, Amelia et Luna partirent de leurs cotés, quand à Dante et moi, nous restâmes ensemble main dans la main. 

    Les gens retrouvés leurs amis, prenaient un verre sur la terrasse du café en face, ou allaient saluer le maire. 

    Puis la parade commença, en tête de cortège la fanfare de la ville, jouant des airs joyeux puis vint ensuite les chars racontant l'histoire de Black Stone. Amelia nous avait caché qu'elle était sur l'un d'eux en robe d'époque, ses cheveux tout en anglaise à la mode d'autrefois. En jetant un coup d'oeil à Dante, je remarquais qu'il la fixé, une lueur d'embarras dans les yeux. La jolie brunette devait lui rappeler Khristina ...

     A la fin de la parade, une fête foraine se mit en marche, les lumières des néons éclairaient de toutes les couleurs les environs.

    (Sweet Dreams - Eurythmics)

    La musique des auto tamponneuses faisaient vibrer le sol. On aperçut Luna entrain de draguer un jeune homme près des montagnes russes tout en faisant la queue pour l'attraction culte. Dante et moi primes une voiture différente, et mon petit copain déclara la deuxième manche de notre petite guerre.

    Quand un homme, casquette vissé sur le front frappa violemment ma voiturette, Dante lui hurla dessus et fonça dans l'homme. Mon vampire se fit expulser de l'attraction.  

    Puis pour combler un petit creux, je pris un paquet de churros, nous mangeâmes chacun une extrémité jusqu'à s'embrasser. 

    En passant devant la maison hanté, je vis Amelia monter dans un petit wagon, avec Gabriel passant ses bras autour d'elle pour la protéger. 

     Mon amoureux et moi continuâmes vers l'attraction principale : une immense grande roue lumineuse. Une fois en haut, j'en profitais pour embrasser Dante, tout était tellement parfait ce soir. 

     Pour finir la soirée en beauté, toute la foule ce réuni au centre de la ville et après un petit discours du maire, un feu d'artifice éblouit le ciel. 

     Je ne sais pas vraiment à quoi il ressemblait car à minuit pile, une sorte de cri aigu, un sifflement plutôt me martela le crane, bien plus fort que ce que Khristina avait put m'envoyer.   

     

     Ma vision se troubla, je m'effondrais sous la douleur, des milliers de petites aiguilles s'enfonçaient dans ma tête. En tournant brièvement la tête vers Dante, je constatais qu'il se roulait à terre de douleur. La foule autour de nous se recula, afin qu'un groupe de policiers puissent approcher et enfoncer l'aiguille d'une seringue dans mon bras.  


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  • J'ouvris les yeux difficilement, voyant trouble ce qui m'entourait, je les refermais quelques instants. Puis regardais à nouveau les alentours. J'étais dans une grand pièce, sans fenêtre, peut être un sous sol. Il y avait plusieurs personnes allongés un peu partout à terre. Un groupe d'humain en uniforme se tenait près d'un escalier. Je clignais des yeux, ce qui me rendit ma vision un peu moins floue. L'un d'entre eux vidait le contenu d'une bouteille au hasard sur les corps éparpillés. 

    Près de l'escalier, je vis Luna, essayant de se relever. Quand les humains la virent, l'un des leurs lui enfonça un pieu au niveau du cœur. Je me figeais instantanément, m'empêchant de hurler. Son corps se solidifia comme de la pierre, et tomba en poussière. 

    Leurs taches accomplie, ils craquèrent une allumette, et la lâchèrent sur l'essence qu'ils venaient de déverser, et se sauvèrent à l'étage. 

    Tout pris feu ! Les vampires qui se réveillés se mirent à hurler !

    En tournant ma tête, je vis Dante toujours étendu sur le sol, ses jambes commençaient à prendre feu ! Avec le peu de force que j'avais, je me tirais jusqu'à lui, retirais ma veste, et fis ce que je pouvais pour éteindre les flammes. 

    Je tentais ensuite de secouer mon vampire, qui ne bougea pas d'un cil, espérant qu'il ne soit pas trop tard, je me mordis le poignée et le pressais contre les lèvres de Dante. Mon sang à moitié humain pouvait nourrir un vampire. 

    Il se lécha les lèvres, et attrapa mon poignée entre ses mains, pour y mordre à pleine dents. Trois gorgées plus tard, il ouvrit les yeux d'un coups, et se leva à une vitesse vampirique, puis me porta dans un coin que les flammes n'avaient pas encore envahi. Je ne pouvais plus me déplacer, le peu de mes forces avaient était vidé en donnant mon sang à l'homme que j'aimais pour le sauver. Il me dit aussi calmement qu'il le put : "Reste là, il faut que je trouve Gabriel !" 

    Je ne me fis pas prier. Tout mes efforts de concentrations étaient mobilisés pour suivre Dante des yeux.

     

     De petites claques se faisaient sentir au niveau de mes joues. J'avais du m'évanouir. Ces mains froides sur ma peau contrastaient avec la chaleur étouffante qui régnait dans la pièce. Je n'arrivais pas à ouvrir les yeux pour voir qui me relevait pour me tenir contre lui. Une voix lointaine m'arriva aux oreilles : "Laura ! Je t'en supplie réveille toi ! ..."

    Je n'entendais pas le reste, un raffut de tout les diables me fit comprendre que la cave était entrain de s'effondrer. Les bras qui me tenaient me serrèrent encore un peu plus fort. 

    "Je te promet qu'il ne t'arrivera rien ! Je t'aime, tu es la plus belle chose que j'ai jamais eu. Je ne t'abandonnerais pas ! Je suis désolé, je n'ai pas la force de nous porter tout les deux en haut."

    J'entendis l'intensité des flammes faiblirent quelque peu, des pas se pressaient dans l'escalier, j’espérais que ce soit Dante qui se sauvait.

    "Dante, Laura, Luna ! cria la voix de Gabriel.

    -Par ici, répondit Dante.

    -Où est Luna ? demanda-t-il.

    -Je ne sais pas, je ne l'ai pas vu ! Il faut sortir Laura ! hurla Dante à son frère. Elle a perdu connaissance !

    Je me laissais porter, je voulais dormir, j'étais tellement fatigué, j'avais envie de lâcher prise.

     Enfin des courants d'airs, une femme parlait dans une langue morte. Quand elle s'arrêta, j'entendis le bâtiment s'écrouler dans de terribles craquements. Je perdis peu à peu connaissance.

     

    * * * * * * * * * * * *

     

    Fin du chapitre 8

    Alors l'anniversaire de Gabriel ? Que pensez-vous de Luna ?

    Que ce trame-t-il derrière cette attentat contre les vampires ?

    A bientôt pour de nouvelles péripéties !

     


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  • (Dear Agony - Breaking Benjamin)

    Chapitre 9 : Dear Agony

     

     Nous n'avions plus beaucoup de temps pour nous enfuir, ces sales humains avaient réussi par je ne sais quel moyen à piéger tout les vampires de la ville et à les faire cramer. Je n'osais même pas penser ce qu'ils nous seraient arrivés à Laura et moi si elle n'avait pas sacrifié le peu de force qu'elle avait. 

     Gabriel la tenait tant bien que mal, elle était inconsciente, sa tête pendait en avant, et ses pieds traînaient derrière. On continua jusqu'au bout de la rue sans soucis. Mais au carrefour, des policiers tentaient désespérément de calmer les humains qui étaient présent.  Peut être pouvions nous nous mêler à la foule qui se sauvait, pour rentrer chez nous. Nous trottinions, Amelia, Gabriel, Brook et moi.

    Mais malheureusement, on nous aperçu, avec nos vêtements couverts de suies. 

    "Hey ! Vous là ! hurla l'homme en uniforme."

    On s'arrêta alors. L'homme avait sorti son pistolet, et nous avait en joue.

    "D'où venez vous ?"

    ça ne servait à rien de l'hypnotiser, il avait sans doute l'organisme bourré de verveine, qui empêche tout contrôle. 

    Brook prit alors les devant. 

    "Notre amie c'est rendue compte qu'un bâtiment brûlé, et elle a entendu crier. Donc elle a essayait de sauver les gens à l'intérieur, mais lorsqu'on c'est approché, il c'est écroulé. Il faut absolument qu'on l'emmène à l’hôpital !"

    L'histoire de la sorcière parut convaincante, et nous continuâmes jusqu'à la voiture sans le moindre soucis. On pouvait faire gober n'importe quoi à un flic si il avait en face de lui une jolie fille.  


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