•  Je me levais, et parti vers le couloir. Ce château, je le connaissais par cœur, il était mon enfance, j'étais née ici. Je fermais les yeux, et inspirais lentement, l'odeur du cuivre, du bois précieux, des tapis en fil d'or, tant de souvenir me revinrent en mémoire. Je parcourue le couloir les yeux fermés, laissant mes doigts parcourir les murs de boiseries. J'ouvris les yeux devant une porte en bois sombre : l'ancien bureau de mon père, devenu celui de la reine de Louisiane. Je frappais d'une main, et l'autre sur la poignée, j'ouvris la porte sans attendre de réponse. 

    Ma sœur était derrière le bureau en acajou, elle tourna la tête surprise. Johan, lui était de l'autre coté, il arrêta de parler, à l'instant où je passais la tête. J'entrais complètement dans le pièce, et annonça à Marie-Louise : "Je m'en vais, je reviendrais te rendre visite, promis."

    Sans lui laisser le temps de répondre, je repartais déjà vers le grand hall. 

     

    * * * * * * * * *

     Avant de pouvoir embarquer, nous passions les tests de sécurité obligatoires. Nous patientâmes dans la file, Ethan tiré la tronche et jouait avec quelque chose dans sa poche. Je me rendis compte grâce à mon odorat sur développé qu'il s'agissait d'un sachet de coke !

    "Ethan ! chuchotais-je le plus doucement possible, ne voulant pas attirer l'attention sur nous. Tu te fous de ma gueule ! Pourquoi tu n'as pas laissé ton herbes aux crocos !

    -Tu rigoles ! ça vaut une fortune ! répondit-il.

    -Qu'est ce qu'il se passe ? demanda Amelia qui était un peu en avant."

    Pas le temps de  lui répondre, elle fut interrompue par un douanier. Ethan toujours décontracté, se raidit instantanément. Ce gamin ne me rendait pas la tache facile ! Je me servis de mon charme surnaturel pour distraire le douanier, qui, tout en faisant passer Ethan et Amelia ne cessa de me fixer. De mon sourire éclatant, je le remerciais quand il me tendit les passeports, et nous continuâmes notre chemin en lançant des regards noirs à Ethan.  

     Nous étions épuisé, il était maintenant trop tard pour retourner en Louisiane se réfugier. L'avion venait de décoller, et nous avions une vue magnifique sur la ville de nuit. 

     Juste avant d'embarquer, Gabriel m'avait appelé pour s'excuser de m'avoir raccroché au nez et prendre des nouvelles de sa douce. 

     "Il est 22 heures, nous arriverons en Virginie vers minuit. Nous espérons que votre voyage sera confortable ..."

     Je n'écoutais pas la suite, je me posais tellement de questions : qu'allait-il se passer ? Redeviendrais-je un monstre sanguinaire ? Est ce qu'il était vraiment amoureux de moi ? 

     


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